Plaquette de présentation pour le programme d'Artiste Intervenant en Milieu Scolaire dirigé par l'EnsAD-Paris et l'École des Beaux de Paris.
Nouveau projet
Poster et direction graphique de l'espace de résidence indépendant
Une centaine de page constitue ce catalogue réalisé en mai et distribué durant la biennale présentant l’ensemble de la résidence. Du concept à la réalisation « J’habite ici: à langres! » présente l’ensemble du processus de création invitant à chaque classe à travailler sur l’identité de l’espace public qui l’interpellait le plus. Au total ce PAG représente 20 ateliers, environs 125 enfants et 5 enseignant(e)s. Merci à Media Graphic pour l’impression et Le Signe - centre national du graphisme pour la publication.
Restitution de la résidence durant la biennale organisée par LeSigne à l’usine TizsaTextil. La scénographie que j’ai dessinée se concentre sur le processus de création et explique pas à pas comment les enfants ont su révéler l’identité de leur espace public pout mieux y prendre la parole. Quatre murs, quatre étapes: le premier mur présente la recherche qu’ils ont menée sur place tels des inspecteurs/ices. Le second montre les différentes formes qu’ils ont sélectionnés. Le troisième montre une très petite sélection de lettres et le dernier mur laisse place à leur intervention finale dans l’espace public.
Sur invitation du Le Signe - centre national du graphisme, j’ai mené cette année un projet avec cinq classes (trois classes en école primaire et deux classes de 6e du collège Diderot) regroupant au total environ 125 élèves encadrés par 5 enseignant(e)s. Avec les élèves nous avons pris le temps d’observer la ville et son espace public afin de comprendre leur environnement. Après avoir choisit l’espace qui leur parle et fait signe dans leur ville, je leur ai proposé de dessiner son identité. « J’habite ici: à Langres ! » c’est un projet invitant les élèves à documenter/observer leur ville pour mieux l’habiter. Chaque classe a choisi l’espace qui l’intéressait. Ensemble nous avons commencé à relever l’ensemble des informations qui nous permettraient de mieux cerner cet espace public à travers quatre outils: la photographie, le dessin, le relevé d’empreinte et la collecte d’objet sur place. Puis, nous avons sélectionné les éléments les plus intéressants pour la suite de l’atelier. Parallèlement les élèves ont mené un travail de recherche sur l’identité du lieu: qu’évoque-t-il pour vous ? Quelle place a-t-il dans la ville ? Pourquoi y allez-vous ? Quelle est son histoire ? Quel sera son futur ? Des séances d’échanges et de réflexions pour cerner ce lieu. Ils ont cherché les mots qui allaient faire sens et résonner le temps de l’installation finale, donnant à voir leur point de vue en tant que jeune habitant Langrois. Pour que le mot fasse image dans l’espace, nous avons dessiné chaque lettre à partir des formes issues du lieu. In fine, les élèves ont installé ce mot/groupe de mots en extérieur. Par ce projet je voulais leur donner l’envie d’investir la ville par les mots en les invitant à prendre la parole dans l’espace public. Nous avons donc: « PAIX » pour la corps de garde (ancien campement militaire), « MAJESTUEUSE/MONUMENTALE/HISTORIQUE » pour la cathédrale de Langres, « TRAIT-D’UNION » pour ce lieu isolé créant le lien entre les deux communes de Longeau et Percey et enfin « VOYAGE » pour la gare de Langres.
Pour l’ensemble du projet, je tiens à remercier tous les élèves pour leur participation toute l'année et leur implication.
[Intervention en milieu scolaire au Canada]
Les ateliers sont plus détaillés sur la page instagram.
En avril dernier, j’ai eu l’occasion de participer à un beau projet d'intervention à l’école primaire Aylmer Village près de la ville d’Ottawa au Canada. Cette intervention prend vie dans un contexte particulier: la ville de Gatineau qui fait face à Ottawa a été touchée par une tornade en septembre 2018 qui a marqué les habitants. Carte blanche pour les ateliers, j’ai proposé aux élèves de prendre la parole à propos cet évènement afin de prendre le temps l’exprimer, de mettre des mots sur des souvenirs, des peurs, un ressenti…. L’atelier se dessine sur trois jours: « Avant la tornade », « Pendant la tornade » et « Après la tornade ». La première phase se déroule à l’école primaire et consiste à engager le corps dans un acte presque performatif ou les élèves travaillent avec de l’encre de chine sur la formation/déformation des lettres. C’est une première étape qui prend comme point de départ « l’œil de la tornade ». Pour le second atelier, nécessitant d’un espace adapté, nous avons invité les élèves à UQO | Université du Québec en Outaouais pour la journée. À ce moment précis, nous entrons dans la tornade avec la création de quatre grands outils, offrant quatre manipulations et positions différentes. Ces outils vont donner naissance à la formation de quatre tornades dessinées par les élèves. Nous nous appuyons également sur une liste de mots décrivant la tornade et l’évènement vécu par les enfants pour les catégoriser en trois parties en fonction de leur importance. Cette base va nous permettre de créer une grande tornade au sol, qui se dessine avec le corps des élèves et les mots. Ainsi ils prendront le temps, chacun leur tour d’écrire les mots les plus marquants, pour donner vie à une tornade de mots. Enfin le dernier jour, nous sommes « Après la tornade » et il ne reste que les mots pour en témoigner… Ainsi, les élèves sont invités à écrire des phrases pour parler du futur marquant la fin de cette tornade. Au vote, les élèves choisissent « Tornade, plus de panique, plus de cris ! ». Enfin la phrase prendra vie dans la cour de l’école, invitant les élèves à s’exprimer librement en écrivant les mots et phrases sélectionnés durant l’atelier. Un grand merci à Valérie Yobé pour l’invitation, merci également à l’équipe Valérie Yobé, Catherine Nadon et Daniel Leblanc pour m’avoir accompagné durant ses ateliers et participé activement à co-création des ateliers.
Affiche Borders (frontières) réalisée en 2018 sur la question des migrations qui s'inscrit dans le cadre de l'exposition Migration "La question migratoire met notre humanité à l’épreuve. Que ce soit pour des raisons économiques, climatiques ou de conflits armés, des populations de plus en plus en plus nombreuses sont contraintes de quitter leur pays. Comment leurs vient-on en aide, comment les accueille-t-on ?" J'ai choisit de parler de cette notion de frontière qui empêche certain(e)s d'avancer. Sérigraphie L'insolante pour l'impression en deux couleurs.
Ce mémoire est pensé comme un outil. Il présente une année d'intervention en milieu scolaire, un retour d'expérience.
Mémoire consultable ici: https://issuu.com/eddy.terki/docs/eddyterki_aims_me_moire
Back to basic, papier découpé, scanne, blanc et noir. « Te retrouver » c’est une histoire inspirante questionnant la vie, la famille, les origines, la construction et l’identité. Fiction ou réalité, ce livre publié par les Editions La Bruyère raconte l’histoire d’une héroïne qui prend le temps de repartir dans son pays d’origine pour mieux comprendre son histoire et celle de sa famille. Découper les morceaux pour mieux les recoller. Prendre le temps de se construire, de re-construire son histoire familiale, c’est ce qui a donné naissance à ce visuel. Merci à Carole Mbazomo Pro pour sa confiance. Le livre est disponible sur toutes les plateformes, let’s go !
Développement web: Nabil Idhammou
Pour le moment, seulement visible sur Instagram !
Seconde image (shooting extérieure): Louise Desnos.
Édition sur le travail de Sidonie Boiron
Conception graphique de l’édition « carnet de voyages » imprimée en 500 exemplaires dans le cadre du Festival Odyssées des Yvelines. Ce catalogue se présente comme une fresque, composée de nombreux travaux réalisés par des élèves de différents niveaux (école primaire, collège, lycée), dans le cadre d’ateliers menés par différents artistes et illustrateurs. Merci à Cyril et son équipe pour leur confiance.
Sélectionné par Jack Lang et Oxmo Puccino dans le cadre de l'évènement célébrant les trente années d’existence de l’Institut du Monde Arabe, cette œuvre propose une intervention textuelle abordant le lien entre la France et l’Algérie sous la forme d'une discussion. Symboliquement, l'IMA est lieu idéal pour traiter ce sujet. Pour cela, j’ai invité l’écrivain Z.Tahar, vivant en Algérie, afin d’écrire ensemble un dialogue. Par cette intervention, nous mettons en lumière certains nœuds, certains sujets tels que celui de la place de la religion, la vie d’un étudiant en France ou en Algérie…etc. Comment pouvons-nous créer du débat par le lien entre un texte et son espace ? Comment pouvons-nous créer du lien par une intervention textuelle ? Prenant en considération l'espace et l'architecture originale du lieu, j’ai proposé d’utiliser trois colonnes, trois piliers. Intégralement traduit en arabe, le texte commence par la colonne de Paris (1), pour rejoindre celle d’Oran (2), au centre (3). Seulement par des mots, des interrogations, ce texte dessine un pont, entre deux personnes, entre deux cultures, entre deux pays. Sous la forme d’une performance, nous avons ainsi avec Zoulikha écrit ce dialogue durant l’exposition, devant les visiteurs. L’acte d’écriture en devient performatif. Intrigués, l’œuvre amène très vite les visiteurs à prendre part à la performance, ainsi, le débat/la discussion s'installe de manière dépassionnée, au milieu de l'exposition, autour de ces trois piliers sur le lien entre la France et l’Algérie. L’œuvre fait aujourd'hui parti du musée, et reste visible. Crédits photos: Jim Winter, Helias Terki. Image 3D par Florian Dach. Merci à l'ensemble de l'équipe de l'IMA pour l'encadrement et l'accompagnement durant l'exposition.
Invité à la réaliser la conception graphique du catalogue d'exposition " C'est le terrain qui fait des vagues " organisée pour l'école des Beaux-Arts de Paris. Le catalogue était consultable et distribué durant l'exposition à la Galerie du Crous de Paris. L'ouvrage présente le travail de sept résidents/artistes. Cette édition composée de 116 pages, et est imprimée en quadri + pantone chez Stipa à Montreuil, est distribuée en 1500 exemplaires.
J'ai eu l'occasion de collaborer avec le studio dach&zephir, invité à dessiner CAN, l'objet commémoratif des 250 ans de l'EnsAD — Paris. La conception graphique naît de l'objet CAN, et commence avec un objet éditorial mettant en lumière leurs nombreuses recherches au fil d'une discussion. L'objet éditorial est donc lui-même témoin de leur vision du design ainsi que de leur processus de travail, en tant que studio. Par la suite, j'ai développé la communication graphique dans le cadre du festival des D'days, au Musée des Arts Décoratifs de Paris pour ainsi dessiner l'identité de l'exposition. Pour terminer, l'ensemble des photos de l'objet commémoratif, utilisées pour différents supports, sont réalisées par Rimasùu Studio.
J'ai eu l'occasion de collaborer avec le studio dach&zephir, invité à dessiner CAN, l'objet commémoratif des 250 ans de l'EnsAD — Paris. La conception graphique naît de l'objet CAN, et commence avec un objet éditorial mettant en lumière leurs nombreuses recherches au fil d'une discussion. L'objet éditorial est donc lui-même témoin de leur vision du design ainsi que de leur processus de travail, en tant que studio. Par la suite, j'ai développé la communication graphique dans le cadre du festival des D'days, au Musée des Arts Décoratifs de Paris pour ainsi dessiner l'identité de l'exposition. Pour terminer, l'ensemble des photos de l'objet commémoratif, utilisées pour différents supports, sont réalisées par Rimasuu Studio.
Second lauréat du concours étudiant ayant pour thème la Transmission, Formes et contre-formes des mots dans l'espace est un outil typographique pensé dans un but de transmission. Exposé au Centre National du Graphisme, dans le cadre de la Biennale de Design Graphique de Chaumont, cet outil dessine en trois étapes un parcours amenant l'enfant (et l'adulte?) à prendre la parole dans l'espace public à travers une intervention textuelle. Ces trois étapes sont : l'enfant et la forme, caractérisée par la manipulation et la création de lettre en 2D; l'enfant et le mot, caractérisée par la manipulation et la construction de mots en 3D; enfin l'enfant et l'espace, caractérisée par la mise en espace et l'intervention textuelle.
Dans le cadre du programme d'intervenant en milieu scolaire, j'ai enseigné dans une classe du cycle 3 durant une année. Ce programme s'accompagne d'un suivi et d'une formation m'invitant à documenter mon travail, en abordant des questions liées aux enjeux de la transmission et de l'enseignement, portées par le design. Cette formation m'octroie le diplôme d'intervenant en milieu scolaire. L'ensemble de ce travail est consultable à cette adresse : http://residenceaims.eddyterki.fr/propos
Travail réalisé à Rapperswil-Jona en Suisse pour Ruedi Baur, il s'agit d'une collaboration avec le poète André Vladimir Heinz, auteur de nombreux textes et poèmes questionnant les langues, le lien entre les cultures, et l'importance de l'échange entre les cultures. Avec V.Heinz, nous avons cherché à savoir inscrire et faire vivre ses textes dans la ville. Comment devaient-ils interagir avec les habitants ? Dans une ville, où la mixité des langues y est très forte (Suisse-Allemand, Anglais, Italien, Français, Romanche, pour ne citer que les principales). C'est au total un mois de travail, 70 bancs et 42 mètres de mur qui prendront vie dans la ville. Les photos représentent plusieurs interventions que j'ai réalisé. Travail mené avec Danielle Rosales, Odyssée Khorsandian et Afrouz Razavi.
Travail mené pour Ruedi Baur et Civic City au Mémorial de la Prison de Montluc à Lyon. Création d'un parcours questionnant le Mémorial de la prison de Montluc à travers 1500 questions. Cette installation questionne la prison mais également les visiteurs sur le passé historique, souvent très sombre de cette ancienne prison devenue prison civile, témoin de plusieurs conflits (Seconde Guerre Mondiale, Guerre d'Algérie...). C'est un parcours qui questionne également la notion d'emprisonnement, d'isolement, in fine la place de l'Homme face à l'enfermement. Ce projet est réalisé avec Afrouz Razavi.
Développement de l'identité visuelle pour TheCrystalElephant, chanteur mexicain basé à Berlin et Madrid.
Diplôme soutenu à l'EnsAD — Paris avec les félicitations du jury. Résumé: Travailler sur le lien entre le corps et l’espace durant l’acte d’écriture via l’expérimentation plastique. Quel rôle joue la main pour l’homme ? Quel moyen d’expression représente-elle ? La main n’est-elle pas l’outil qui crée le pont entre une intention précise et un geste ? La main est le point de départ de son travail, l’amenant peu à peu à impliquer le corps durant l’acte d’écriture. De ce fait, l’échelle de son travail évolue. Il quitte la page pour se confronter à l’espace. Comment le corps s’exprime et s’adapte sous la contrainte d’un espace ? Comment un espace devient-il un support d’écriture ? Comment le corps devient-il lui-même producteur de formes ? Ce passage à l’espace public amène dans sa recherche de nouvelles contraintes liées au contexte spatial. Il prend le partie d’investir un espace qui semble négligé par la municipalité : les berges du canal. Ainsi exploité, ce lieu devient un moyen d’ôter la banalité d’un espace et d’en faire un support d’écriture.
Ponctuation est une exposition développée à l'Amour à Bagnolet par le duo d'artistes Valt-Aehso. Dans le cadre de cette exposition, ouverte durant deux semaines, nous avons développé avec Valt-Aehso un univers graphique afin de présenter l'exposition et ses enjeux. Ainsi, cette installation typographique ponctue elle aussi l'entrée de l'exposition, présentant les différents artistes invités, et le principe de l'exposition (ouverte pendant deux semaines, Valt-Aehso a investi l'Amour puis a invité de nombreux artistes à ré-intervenir sur leurs productions.
Roman photographique à propos des cyclistes belges.